30/11/2021 par Amel Aït-Hamouda


« Vous croyez sans doute comme tout le monde que la Casbah est un quartier ? Eh ben non, la Casbah n’est pas un quartier, c’est un état d’esprit. C’est la conscience endormie de la civilisation » 

Jacques Ferrandez

Entre savoir-faire et savoir-être, les Casbadji préservent, jusqu’à présent, leur héritage culturel. Artisanat, tenue traditionnelle, cuisine raffinée, musique chaâbi, miniature, calligraphie et buqala sont autant d’éléments qui attestent de la richesse plurielle du patrimoine culturel de la citadelle. 

L’artisanat ou le savoir vivre des Casbadji

La Casbah est une cité d’artisanat. Utilitaires et/ou décoratifs, art de la table, ameublement, habillement ou bijou font valoir la richesse de l’artisanat algérois. Dans la médina, le métier d’artisan est avant tout un savoir-faire imprégné de riches traditions millénaires qui se perpétuent de génération en génération. Jadis, les ruelles étaient rythmées au son des marteaux et des râpes et vivaient grâce aux artisans regroupés en corporations par ruelle sous l’autorité du caïd al-bilad (le commissaire de la ville). On trouve jusqu’à présent zenkat nedjârin (la rue des ébénistes), zenkat n’hassin (la rue des dinandiers), zenkat siyyaghin (la rue des orfèvres) ou encore zenkat attârin (la rue des parfumeurs). Essence de l’identité collective, l’artisanat continue de garder ses lettres de noblesse malgré la dominance de l’industrie moderne et le manque de matières premières. La tulipe, le jasmin, l’arabesque et les formes géométriques sont les motifs d’ornements les plus significatifs.

La dinanderie 

Considérée comme la doyenne de tous les métiers d’artisanat de la Casbah, la dinanderie est étroitement liée au quotidien des Algérois. Au-delà de son aspect décoratif, l’ustensile en cuivre est porteur de souvenirs pour chaque foyer. Avec des gestes réfléchis, le dinandier manie ses plaques de cuivre rouge ou jaune pour fabriquer méticuleusement ses objets d’art. Finement ciselés de motifs floraux et géométriques, les cuisines et les salons de la Casbah comptent différents artefacts : 

al-mahbess : récipient pour mettre le makrout 

al-mbakhra : encensoir pour bruler le benjoin ou l’ambre gris.

al-merhrez : mortier pour broyer l’ail et les épices.

al-sniwa :  plateau en cuivre de forme circulaire ou rectangulaire et où on sert les plats.

al-tassa al-hammam : bol pour le hammam 

tabsi lâchawat : grand plat où l’on sert le couscous.

L’ébénisterie    

C’est l’un des piliers de l’artisanat casbadji. Pour maîtriser la finesse de chaque détail, le menuisier-ébéniste exécute son savoir-faire sur le chêne, le noyer et le hêtre. Après avoir bien nourri le bois, l’artisan procède à la sculpture minutieuse dans un style néo-mauresque. À la Casbah, l’ébéniste fabrique particulièrement :  

Sendouk : coffre dans lequel les femmes gardaient leur trousseau de futures mariées.

Eddouh : berceau traditionnel qui doit être en bois blanc et rouge car, selon la croyance populaire, ces deux couleurs procureraient la longévité.

Rechicqa : patère pour maintenir le rideau.

Moucharabys : balcons ou grillages conçus devant les fenêtres pour apporter plus d’intimité à l’espace féminin.

Essetra : paravent traditionnel imprimé dans un style néo-mauresque.

La maroquinerie 

Les ateliers de la Casbah créent et confectionnent des chaussures, des ceintures, des bracelets, des sacs, des sacoches et même des articles de boxe. Les objets de maroquinerie sont créés principalement avec de la basane pour garantir la qualité du produit. Leur confection est souvent manuelle. Le portefeuille décoré d’un symbole algérien est l’accessoire le plus fabriqué dans ces ateliers, tout comme les sacoches et les babouches. 

Patrimoine vestimentaire 

Partie intégrante du patrimoine culturel algérien, les tenues algéroises racontent la personnalité de nass al-Casbah (1). Jusqu’à un passé récent, les femmes portaient habituellement le haïk et les hommes, le Shanghaï. Pour les grandes occasions, la tenue algéroise se distingue par l’élégance de sa broderie et la qualité de sa matière première.

Farid Benyaa, Maquillage

Le haïk 

Le haïk est une étoffe rectangulaire de couleur blanche en écru de laine ou de soie qui recouvre l’intégralité du corps. Il est accompagné de l’adjar, sorte de voilette blanche en dentelle. De l’arabe hâka signifiant « tisser », ce voile blanc est porté pour la première fois vers 1792. À l’époque coloniale, la femme drapée dans son haïk a été exploitée à des fins de représentation exotique. C’est, en effet, une image que l’on trouve sur plusieurs cartes postales et timbres français. Pendant la guerre d’Algérie, porter le haïk se transforme en un acte de résistance contre l’occupation française. Dans son ouvrage Sociologie d’une révolution, Frantz Fanon analyse l’enjeu de la colonisation par l’occidentalisation de la femme algérienne et montre comment, plus qu’une tradition vestimentaire, le haïk traduit la détermination de la femme algérienne à vouloir préserver fièrement son identité


Farid Benyaa, Le Voile

Le Shanghaï

Le bleu de Shanghaï, le bleu de Chine, le bleu de Marseille, le jean méditerranéen ou tout simplement at-Shanghaï sont autant de nom qui évoquent la silhouette indigo parcourant les venelles de la Casbah. Bien qu’il soit d’origine chinoise, il fut introduit dans la Casbah entre les deux guerres mondiales par les dockers du port d’Alger (2). On raconte que les marins chinois, venus du port de Shanghaï, échangeaient leurs tenues pour des denrées algériennes. Dès son introduction à Alger, les hommes l’ont aussitôt adopté, du fait de son côté pratique et confortable. Avec sa veste à boutonnière, le maître du chaâbi, Amar Ezzahi devient l’égérie du at-Shanghaï

Farid Benyaa, Tradition

Le karakou 

Remontant à la ghlila (3) ottomane et influencé par la culture vestimentaire berbéro-andalouse, le karakou est la tenue algéroise de prestige. Il est composé d’une veste cintrée en velours et entièrement décorée de broderie en fil d’or appelé al-majboud ou al-fetla etd’un serouel chelka (pantalon accompagné d’une fente des deux côtés) ou d’un serouel medaour (pantalon bouffant). Il fut d’abord porté par l’aristocratie algéroise avant de se répandre dans toutes les strates de la société. Par ailleurs, cette tenue patrimoniale sera intégrée dans l’univers de la haute couture grâce à Yves Saint Laurent, natif d’Algérie. De nos jours, le karakou désigne uniquement la veste cintrée. Pour plus d’aisance, les femmes préfèrent le porter avec un pantalon classique.

Farid Benyaa, Le Karakou

Le tarbouche 

Aussi appelé « fez ottoman », chachiyat stamboul ou al-tarbouche, cette coiffe en forme de cône tronqué en velours rouge avec un gland noir fixé sur le dessus est portée par les hommes depuis des siècles dans l’ensemble du pourtour méditerranéen (4). Il est composé de deux mots : sar c’est-à-dire tête, et pus désignant le verbe « couvrir ». Ainsi, le tarbouche signifie littéralement « couvrir la tête ». Ces dernières années, les stylistes algériens l’ont introduit comme accessoire pour le karakou que les femmes peuvent porter à la place du khit errouh (diadème algérois) ou de la m’harma (foulard à frange en soie ou en satin).

La cuisine casbadji

Plus que des plats du terroir, la cuisine casbadji constitue l’un des piliers du patrimoine culinaire maghrébin. Céréales, légumineuses, agrumes, huile d’olive, épices et fruits secs sont parmi les ingrédients emblématiques de la cuisine de l’ancienne médina. Avec ses différentes saveurs succulentes, la cuisine algéroise fournit un large éventail de mets salés et sucrés ainsi qu’une offre de gâteaux variés à base d’amandes et de miel et parfumés à la fleur d’oranger ou à l’eau de rose.  

Pour se mettre en appétit, on commence par servir al-hmisse, une salade composée de tomates et de poivrons grillés puis pilés dans le mahrez et servie avec de l’huile d’olive et du pain traditionnel. Après l’entrée, c’est le tour de la chorba, l’inéluctable soupe ramenée par les janissaires au XVIe siècle. Vient ensuite le plat principal. Le m’tewem, à base de boulettes de viande hachée,est l’un des plats les plus appréciés dans la cité. 

En outre, la cuisine casbadji recèle d’astuces culinaires dont al-akda : mélange d’œuf, citron et persil qui donne ce goût acidulé et onctueux aux plats algérois. Al-darsa est également populaire : facile à préparer, c’est un mélange d’épices et de tomates que l’on réduit en purée et d’ail. Les sardines à la darsa sont, par ailleurs, renommées à la Casbah. 

La pâtisserie 

À l’image de sa citadelle, la pâtisserie algéroise est pétrie de riches influences. Gâteaux mielleux ou gâteaux secs, un choix varié s’offre au goût de chacun. Les formes de ces délicieuses douceurs sont porteuses de symboles visuels tels que le croissant de lune pour accueillir l’Aïd. La tradition exige que l’on prépare certaines pâtes spongieuses qui, selon la superstition, ont le pouvoir de faire perdurer les bonnes nouvelles et l’harmonie au sein des foyers. C’est le cas du sfenj, un beignet traditionnel que l’on retrouve dans tout le Maghreb et qui se partage entre voisins et amis. Makrout al-louz, dziriette, knidlette et m’khabez sont parmi les gâteaux qui égaient les tables algéroises. 

Makrout al-luz

En forme de losange et fort présent dans les grandes cérémonies, le makrout al-luzse prépare principalementavec de la poudre d’amande, du zeste de citron, des œufs et de l’eau de fleur d’oranger, le tout enrobé de sucre glace. 

Qalb al-luz 

Originaire de Constantine et de dénomination algéroise, qalb al-luz est l’une des pâtisseries les plus appréciées des Algérois qu’ils savourent lors des soirées ramadanesques. Ce gâteau particulièrement fondant se prépare avec de la semoule et des amandes avant d’être arrosé abondamment de sirop. 

Zlâbiya 

Outre qalb al-luz,lazlâbiyaest fortement prisée pendant le mois de Ramadan. Certains historiens attribuent ce gâteau frit et enrobé de miel à Ziryab. En effet, ce grand musicien et fin cuisinier aurait accidentellement jeté dans de l’huile un morceau de pâte avant de l’enrober de miel. Impressionné par sa belle couleur dorée et sa texture croquante, le calife demanda le nom de cette confiserie et la cour répondit que c’était une « ziriabia ».

Maâ al-zahr (l’eau de fleur d’oranger)

Cet ingrédient précieux sert à agrémenter la cuisine algéroise. Son parfum suave embaume les gâteaux algérois et reste un ingrédient magique et indispensable. La distillation d’eau de fleur d’oranger est un vrai moment de fête, car elle annonce les prémices de jours heureux et ensoleillés. 

Café et thé à la menthe 

Du petit-déjeuner au dîner, café et/ou thé à la menthe se consomment à tout moment. Les Casbadji font de ces deux boissons un savoir-vivre et une marque d’hospitalité. Leur préparation fait l’objet d’une véritable cérémonie pratiquée dans les règles de l’art. Pour obtenir un bon café algérois, al-qahwa, deux ustensiles sont exigés : al-rahawa (petit moulin à café traditionnel) et al-djezvé (petite casserole en cuivre). Les Casbadji aiment aromatiser

leur boisson en y versant quelques gouttes de maâ al-zahrqu’ilsgardentdans un récipient appelé m’rach et en y rajoutant du sucre parfumé au jasmin. 

At-atây se prépare avec du thé vert, une botte de menthe fraîche et du sucre. Il est par la suite servi de très haut pour obtenir une mousse à la surface. Comme l’adage algérien aime le recommander : « il faut trois conditions pour faire le thé : le temps, les braises et les amis ».

La musique populaire algéroise : le chaâbi 

Que serait une journée à la Casbah d’Alger sans la musique de Dahmane El-Harrachi, Amar Ezzahi, M’Hamed El Anka, El-Hachemi Guerouabi ou Abdelkader Chaou ? Puisant ses origines dans la musique arabo-andalouse, le chaâbi est né au milieu des années 1920 au cœur même de la médina avec le maître M’Hamed El-Anka. Le mot chaâbi n’est attesté qu’en 1946 quand El-Boudali Safir, alors directeur artistique et littéraire de la Radio-Algérie, prononce pour la première fois l’expression « musique populaire » c’est-à-dire « musique chaâbi », à la place de « musique provinciale ». 

Les instruments utilisés sont principalement la derbouka et le mandole algérien. Le chaâbi accorde de l’importance, aussi bien à la qasîda (poésie) dans laquelle on raconte la solidarité, l’exil, la tolérance, l’amitié et l’amour, qu’au rythme, afin d’accompagner esthétiquement la sagesse ancestrale algéroise. L’incontournable café Malakoff s’imprègne de l’ambiance chaâbi avec ses chansons en boucle et les photos du maître El-Anka. Sa renommée internationale, le chaâbi la doit à Rachid Taha pour sa reprise de la célèbre chanson Ya Rayeh de Dahmane El-Harrachi. 

Farid Benyaa, M’herma

La miniature et la calligraphie : l’art esthétique d’éterniser le patrimoine

La Casbah a également été une intarissable source d’inspiration pour les peintres algériens. On peut notamment citer les frères Racim. 

Mohammed Racim : fondateur de l’École algérienne de peintre miniature 

Baigné depuis son enfance dans l’art grâce à l’atelier familial d’enluminure, Mohammed Racim a consacré à sa cité natale de riches tableaux où il a mis en lumière les traditions des Casbadji et a contribué tout au long de sa carrière à préserver le patrimoine culturel de l’Algérie. Racim modernise la miniature en y introduisant les lois de la perspective tout en s’imprégnant de l’art andalou et de la tradition des miniatures ottomanes, persanes et mogholes. Malek Chebbal revient sur le raffinement de cette peinture délicate de petits formats et note que : « ce n’est pas de la peinture à proprement parler, mais la miniature se mêlant si adroitement à l’enluminure, il n’est pas vain de lui accorder le titre de créateur génial et talentueux. » (5)

Mohamed Racim, Nuit de ramadhan

« La lune de Ramadhan brille sur la baie d’Alger ; la trainée d’or de sa lumière s’étend sur la mer calme ; elle inonde de blancheur les terrasses, les minarets et les coupoles, mettant disposant la/écoulant la/ détachant une sérénité au-dessus des agitations de la ville. »

Georges Marçais in La vie musulmane d’hier vue par Mohammed Racim.

La calligraphie

Al-khatt al-maghribi oul’écriture maghrébine est le style de calligraphie que l’on retrouve le plus à Alger. Cet art des belles formes était le plus souvent enseigné à la Casbah dans des écoles coraniques. La calligraphie est avant tout une technique qui conjugue grâce, finesse et habileté. Tracée au calame avec du papier crème ou beige pour mieux amorcer l’écriture linéaire et grâce au midâd (encre) obtenue après avoir brulé délicatement de la laine non lavée, la calligraphie algéroise sert principalement à l’ornementation du Coran, des hadiths et des proverbes. Les plaques de rues de la Casbah sont, par ailleurs, l’œuvre d’Omar Racim. 

Buqala : porteuse de la morale algéroise

Fâl ya fâlfal djibli al-khbâr men koul bled, « Présage, Ô présage apporte-moi les nouvelles de tous les pays », c’est ainsi que commence la buqala. Ce jeu féminin sous forme de court poème et dicton à pratique astrologique anime les soirées de la Casbah depuis le XVIe siècle. Le mot buqala désigne la cruche de terre à deux anses qui constitue l’objet même du rituel. Quand la lumière du soleil cède sa place à celle de la lune et à un cortège d’étoiles, les femmes se réunissent sur la terrasse autour d’une table basse, appelée skimpla, garnie de douceurs et de boissons. Pour commencer les buqalat, les femmes remplissent la cruche d’eau puis déposent une bague en argent et brûlent du benjoin dans un kanoun. Les participantes font un nœud pour voir leurs vœux se réaliser. Après avoir effectué ce rituel, la maîtresse de cérémonie commence sa lecture. 

Exemple de buqala :

Ila anta abhar, ana houta fik

Wa ila anta adjnen, ana warda fik

Wa ila anta athabni, ana anmout aâlik

Traduction : 

Si mer étais-tu ; poisson je serais

Si jardin étais-tu ; fleur je serais

Et si toi tu m’aimes ; moi, je pourrai mourir d’amour pour toi

Conclusion 

À la croisée des chemins entre l’Orient et l’Occident, la Casbah d’Alger a été une citadelle florissante qui a brassé l’ensemble des civilisations méditerranéennes. Par ses lumières et ses couleurs blanche et bleue, ses ruelles pentues, ses palais, ses fontaines, ses mosquées, sa symphonie architecturale et son indénombrable patrimoine immatériel, la citadelle incarne, à elle seule, les chapitres de l’Histoire de la ville d’al-Djazaïr. 

De la cité modèle qui fut autrefois la muse des architectes en Méditerranée et en Afrique sub-saharienne à la cité menacée, la Casbah suffoque. En dépit des plans de rénovation pensés depuis les années 1990 et du dynamisme des associations locales, la citadelle attend d’être restaurée : manque de moyens financiers et caractère du patrimoine habité sont les principales causes de l’actuelle situation. Sauvegarder le legs plurimillénaire de la Casbah et valoriser son patrimoine immatériel serait une manière de construire un pont intemporel entre notre bien collectif, l’héritage de nos ascendants et la transmission à nos descendants. 


1 Nass al-Casbah ou les gens de la Casbah : expression populaire pour mettre l’accent sur l’authenticité des Casbadji.

2 Le bleu de Shanghaï se trouve également dans plusieurs villes portuaires de la Méditerranée telles que Marseille où il continue d’être fabriqué.

3 Habit dit « décolleté à la levantine » (venant de la région du Levant), considéré comme un vêtement quotidien de l’élite algéroise. 

4 Le tarbouche remontrerait à la Grèce antique et il sera, par la suite, adopté officiellement par l’armée ottomane jusqu’aux réformes kémalistes.

5 Malek Chebel, Le Dictionnaire amoureux de l’Algérie, Paris, Éd. Plon, 2012, p.200.


Références bibliographiques  

BEMEDDOUR Mohamed, La Casbah d’Alger : Patrimoine en danger, Alger, Houma Éditions, 2016.

CHEBEL Malek, Le Dictionnaire amoureux de l’Algérie, Paris, Plon, 2012.

CHEVALY Maurice, La Casbah d’Alger : aux sources des souvenirs, fenixx réédition numérique, 1992.

GEDOVIUS Alain, ROBERTET Yves, La Casbah d’Alger 1960 : l’esprit d’une ville, Paris, Éditions IMANTA, 2018.

GUION Paul, NACIB Youssef, La Casbah d’Alger, Paris, Publisud, 2000.

KHELIFA Abderrahmane, Alger : la bien gardée, Alger, Gaïa éditions, 2018.

RAHMANI Farida, La Casbah d’Alger : un art de vivre des Algériennes, Paris,Éditions Paris-Méditerranée, 2003.

RAVÉREAU André, La Casbah d’Alger, et le site créa la ville, Paris, Sindbad, 1989.

TOUZOUT Redouane, La Casbah aux yeux de l’Occident, Grenoble, Presse École nationale supérieure d’architecture de Grenoble, 2015. 

VIDAL-BUÉ Marion, Villas et palais d’Alger du XVIIIe siècle à nos jours, Paris, Édition Place des Victoires, 2014.

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